Dessiner un assemblage de cubes vu de face, vu de dessus et vu de profil.

De quoi s’agit-il ?

  • Construire un assemblage de cubes qui sera ensuite dessiné selon trois points de vue (dessus, face, profil) ;
  • interpréter ce dessin pour reconstruire l’assemblage de départ.
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Enjeux

  • Considérer un assemblage de cubes selon différents points de vue ;
  • sélectionner ce qui est utile dans ce qui est vu pour permettre une reconstruction à l’identique ;
  • respecter un code graphique permettant de représenter un assemblage par le dessin.

Socles de compétence 3.2.2 : Associer un solide à sa représentation dans le plan et réciproquement.

De quoi a-t-on besoin ?

De 6 cubes par groupe de deux élèves.
Certains matériels permettent un travail plus précis, comme les cubes de type « structuro » , dont les faces opposées sont de même couleur.

On pose alors une convention quant à la manière de les poser sur la table, par exemple :
     jaune : faces supérieure et inférieure
     rouge : faces de devant et derrière
     bleu : faces latérales

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Comment s’y prendre ?

  • Par équipes de deux élèves, réaliser une construction de 6 cubes qui touchent chacun au moins un autre cube par une face complète. Essayer de réaliser des constructions difficiles à imiter.
    Les constructions sont tenues cachées des autres enfants (ou équipes) et serviront de témoin lors des étapes 3 et 4 de l’activité.
  • En reprenant les exemples de dessins correspondants de l’activité « Dessiner librement un assemblage de cubes  », proposer de s’exercer à l’utilisation de ce code de représentation.
  • Au fur et à mesure que les dessins sont prêts, les faire circuler entre les équipes et faire reconstruire les assemblages d’après ces dessins.
  • Vérifier chaque fois s’il n’y a pas plusieurs solutions possibles. Ce sera parfois le cas car il n’a pas été décidé si la vue latérale est de gauche ou de droite.
    À ce stade, il peut être intéressant de laisser cette ambiguïté car elle peut stimuler les enfants à chercher d’autres possibilités, à ne pas s’enfermer dans l’idée de solution unique. Cette liberté est importante à conserver et développer.
  • Dans le cas d’un dessin erroné ou incomplet, on peut retourner vers l’équipe d’origine pour confronter l’assemblage au témoin et chercher ce qui, dans le dessin, a pu induire en erreur le cas échéant.

Échos d’une classe

(4e primaire)

Le côté « difficile à imiter » est ici très stimulant et apporte des représentations intéressantes, entraine plus loin dans la maîtrise de la technique. Après un ou deux essais, les enfants adaptent le plus souvent la difficulté du dessin à leur niveau de maitrise.
Le comptage du nombre de cubes selon chaque vue pose parfois problème, car les enfants peuvent avoir tendance à compter les cubes cachés.

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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3Dans cette production, les vues latérales gauches et droites sont différentes. Dans ce cas, on pourra fixer une convention afin d’éviter toute ambiguïté ultérieure : on dessine toujours la vue latérale gauche, par exemple.

Prolongements

Varier le nombre de cubes pour moduler l’activité.

Vers où cela va-t-il ?

On reconnait, dans les productions des enfants, des représentations qui annoncent les projections orthogonales utilisées par les techniciens.

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