Partir de problèmes concrets pour aller vers une généralisation mathématique exige que l’on se pose des questions. Et ensemble, on est encore plus puissants.
Dans cet article, une jeune enseignante relate une expérience d’enseignement en deuxième secondaire autour d’un problème de dénombrement dans le cadre de l’apprentissage de l’algèbre. Elle explique ensuite comment après l’avoir vécu une première fois, elle a réajusté son dispositif l’année suivante suite à l’analyse des difficultés rencontrées par ses élèves.
Et elle constate à quel point la confrontation entre les élèves leur permet de mieux s’approprier les problèmes parce qu’ils se sont posé des questions. Seuls, il ne leur viendrait peut-être pas à l’esprit de formuler leurs idées et questions. À plusieurs, ils doivent poser des questions aux autres membres du groupe pour avancer, les membres du groupe doivent formuler et faire aboutir leurs réflexions. Les échanges permettent de mener les intuitions vers une réflexion et une solution. Au niveau du ressenti, les élèves se sentent plus en confiance, leur motivation augmente, seuls, ils bloquent (paroles d’élèves).
Le texte de cet article est disponible en version intégrale sur le site de ChanGements pour l’égalité :
– Julie Saelen, Des occasions de réfléchir mathématiquement, TRACeS de ChanGements, n°198 Inventions Mathématiques, Novembre 2010.