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Activités pour chercher
Procurez-vous une carte tournante du ciel sur la table, par exemple celle proposée par le CLEA et ayez un globe terrestre à portée de main.
Pour les besoins de l’exercice, imaginons que nous nous trouvons en un lieu de l’hémisphère Nord, situé à une latitude de 50°N.
![petitecarte.jpg](http://wp.gem-math.be/wp-content/uploads/2018/04/jpg_petitecarte.jpg)
1. Quelle région du ciel (du globe céleste) est représentée sur la carte ? Comment l’utilise-t-on ?
2. Quelle partie du ciel (de la carte) voit-on à un moment donné depuis notre lieu d’observation ? Et en un jour ?
3. Y a-t-il des étoiles au zénith de notre lieu d’observation ?
4. Donnez le nom d’une étoile brillante que l’on pourra voir au zénith le 15 aout à 22h00.
- Y a-t-il des étoiles que l’on pourra voir toute la nuit ?
- Repérez une étoile qui frôle l’horizon.
- Toujours pour le 15 aout, repérez une étoile qui se lève et une autre qui se couche vers 23h00.
Solutions. Voir Avec une carte du ciel – solutions
Activités pour structurer
1. Reprenez le schéma du modèle 2, construit dans le chapitre Silence on tourne. Ajoutez-y Sirius, une étoile très brillante de la constellation du Grand Chien (située environ 16° sous l’équateur céleste ; on dira que sa déclinaison vaut -16°) et l’étoile Capella, dans la constellation du Cocher (environ 45° au-dessus de l’équateur céleste ; on dira que sa déclinaison vaut +45°).
![modele2.png](http://wp.gem-math.be/wp-content/uploads/2018/04/png_modele2.png)
Fig. 1 Le modèle n°2
2. Reprenez le schéma du modèle 3, construit dans le chapitre Silence on tourne. Ajoutez-y la trajectoire apparente des étoiles Sirius et Capella sur la sphère céleste durant un jour, comme si nous pouvions observer la sphère céleste de l’extérieur, la Terre étant considérée comme fixe.
![Fig. 1 Le modèle n°2](http://wp.gem-math.be/wp-content/uploads/2018/04/png_2_2_2.png)
3. Cette représentation du mouvement apparent des étoiles convient pour un observateur situé au pôle Nord. Pour un observateur situé à une latitude de 50°N, il faut incliner le schéma du modèle 3 pour placer le plan horizontal de notre lieu d’observation (situé à 50°N de latitude) horizontalement. La sphère céleste est coupée en deux par le plan de notre horizon. Une étoile se lève ou se couche quand sa trajectoire coupe ce plan.
Sur votre schéma, cachez à présent tout ce que vous ne pouvez pas voir depuis le lieu d’observation. Cette représentation constitue notre modèle n°4.
4. Effectuons le même travail en 3D. Sur une demi-sphère transparente représentant le ciel visible au-dessus de notre horizon, tracez le trajet apparent d’une étoile passant au zénith, puis de Capella et de Sirius sur le schéma de la figure 3 ci-dessous.
![Modèle 4](http://wp.gem-math.be/wp-content/uploads/2018/04/png_2_2_4_modele.png)
L’observateur est situé à l’intersection des lignes Nord-Sud et Est-Ouest. Il ne peut observer ce qui se trouve sous l’horizon. Pour un lieu donné, situé à une latitude de 50°N dans cet exemple, l’étoile polaire est visible à 50° au-dessus de l’horizon nord.
Activités pour appliquer
1. Pour un observateur situé au pôle Sud, redessiner le modèle n°4 (partie du ciel visible au-dessus de l’horizon).
2. Même consigne pour un observateur de l’île Campbell en Nouvelle Zélande, (latitude 50° Sud, longitude 166° Est).
3. Même consigne pour un habitant de la ville de Vancouver (latitude 50° Nord, longitude 123° Ouest).